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Fin des promotions géantes sur les produits d’hygiène , quelles conséquences pour les consommateurs ?

Monsieur le député interroge Madame la ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation sur l’impact de la mesure d’encadrement des promotions des produits d’hygiène instaurée par la loi dite « Descrozaille », également appelée Egalim 3, et entrant en vigueur le 1er mars 2024.

Cette mesure qui prévoit de limiter les promotions sur les produits d’hygiène (couches, lessives, dentifrices, produits d’hygiène féminine…) à 34% de leur valeur (et 25% en quantité), comme cela est déjà le cas sur les produits alimentaires, suscite une grande inquiétude chez les consommateurs à commencer par les plus modestes déjà fortement impactés par l’inflation.

Si cette loi entend légitimement rééquilibrer les négociations commerciales entre les fournisseurs de l’agroalimentaire et la grande distribution, et par la même protéger les Petites et Moyennes Entreprises, Monsieur le député s’interroge toutefois sur les potentiels effets non prévus par cette mesure d’encadrement et s’inquiète de ses éventuelles conséquences sur le pouvoir d’achat des ménages modestes.

Monsieur le député souhaite, en effet, rappeler que ce marché des produits d’hygiène est détenu par une toute petite poignée d’acteurs, et généralement des multinationales. Ainsi, si l’intention de cette mesure est louable, il y a lieu de s’interroger sur ses conséquences pour les consommateurs. Ceux-là même qui achètent dans 45% des cas leurs produits d’hygiène (60% pour les couches) en grande distribution à l’occasion de promotions géantes pouvant atteindre -40%, 50%, et même -70%, -80% voire -90%.

Monsieur le député souhaite donc connaître l’avis de Madame la ministre déléguée auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation sur cette disposition, savoir également si tous les effets induits ont bien été analysés en dépit de l’absence d’étude d’impact, et quelles garanties sont prises ou seront prises pour protéger pouvoir d’achat des ménages modestes sur ces produits essentiels.

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