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Accidents du travail sur les chantiers des Jeux Olympiques

J’ai interpellé la Ministre du Travail sur la recrudescence de graves accidents sur travail sur les chantiers des Jeux Olympiques et des infrastructures de transports qui sont liées.

« Un matin on se lève, on va travailler et on ne rentre pas ». C’est le destin tragique de plus de 500 de nos compatriotes chaque année, déjà 53 depuis le 1er janvier, souvent des travailleurs du bâtiment. Certes, la France n’est pas le Qatar, mais on relève en l’espace de quelques mois, un ouvrier broyé dans un malaxeur à béton à La Courneuve, un autre écrasé par une plaque de métal à Saint-Denis, un apprenti de 21 ans victime d’une chute mortelle à Pantin… Et les accidents très graves se multiplient, fruits de la pression qui s’exerce sur les salariés, des cadences infernales, du travail de nuit et du dimanche, et aussi le résultat de la sous-traitance en cascade, parfois jusqu’à 8 niveaux, qui dilue les responsabilités.

J’ai demandé que ces chantiers répondent à des clauses de mieux disant-social et pour que la responsabilité pénale du donneur d’ordre soit enfin engagée.

Enfin, j’ai demandé de revenir sur la suppression des CHSCT et de rétablir les moyens du service public de l’inspection du travail qui ne compte plus que 1.800 agents aujourd’hui contre 2.300 il y a encore dix ans.

Le texte de mon intervention

Ma question s’adresse à la Madame la Ministre du Travail,

« Un matin on se lève, on va travailler et on ne rentre pas ». C’est le destin tragique de plus de 500 de nos compatriotes chaque année, déjà 53 depuis le 1er janvier, souvent des travailleurs du bâtiment. Dans l’indifférence des médias, et souvent l’anonymat – car c’est tout juste si ces victimes ont un prénom – les accidents du travail sont un phénomène massif.

Une situation d’autant plus inacceptable lorsque les donneurs d’ordre sont publics.

Et j’attire en particulier votre attention sur les chantiers des Jeux Olympiques et des infrastructures de transports qui y sont liés.

Certes, la France n’est pas le Qatar, mais on relève en l’espace de quelques mois, un ouvrier broyé dans un malaxeur à béton à La Courneuve, un autre écrasé par une plaque de métal à Saint-Denis, un apprenti de 21 ans victime d’une chute mortelle à Pantin… Et les accidents très graves se multiplient.

Alors que le donneur d’ordre est public, cette situation est le résultat de la pression qui s’exerce sur les salariés, les cadences infernales, le travail de nuit et du dimanche, parfois autorisé en dehors de tout cadre légal pourvu que cela permette de tenir les délais.

C’est aussi le résultat de la sous-traitance en cascade, parfois jusqu’à 8 niveaux, qui dilue les responsabilités et mobilise des travailleurs toujours plus précaires, des détachés, mais aussi des sans-papiers.

Dans cette situation, quelles mesures entendez-vous prendre pour que ces chantiers répondent à des clauses de mieux disant-social et pour que la responsabilité pénale du donneur d’ordre soit enfin engagée ?

Plus généralement, allez-vous revenir sur la suppression des CHSCT et rétablir les moyens du service public de l’inspection du travail qui ne compte plus que 1.800 agents aujourd’hui contre 2.300 il y a encore dix ans ?

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