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Lettre du député #13 (juillet 2021)

Le pays tarde à se remettre de la crise sanitaire et de ses terribles conséquences économiques et sociales. C’est vrai en a dans les territoires comme la Seine-Saint-Denis qui a été plus le douloureusement frappée.
Alors même que la démonstration éclatante vient d’être faite de l’utilité des amortisseurs sociaux, le gouvernement garde son cap libéral de destruction de notre modèle social.

Chômage : une réforme qui frappe plus de 30.000 séquano-dionysiens

C’est d’abord la contre-réforme de l’assurance chômage qui prévoit de réaliser 2,3 milliards d’euros d’économies sur le dos des personnes privées d’emploi ! Pour la deuxième fois, le Conseil d’État vient de retoquer cette mesure qui devait entrer en vigueur au 1er juillet, pour « violation du principe d’égalité ». C’est une bonne nouvelle, notamment pour les plus de 30.000 sequano-dionysiens qui auraient vus leur allocation baisser. Mais Emmanuel Macron qui soutient mordicus cette réforme promise à Bruxelles entend revenir à la charge.

Retraites : travailler toujours plus

Autre coup de massue, les retraites. Le gouvernement qui avait suspendu son projet de retraite par point, envisage désormais de porter l’âge minimum de départ à 64 ans contre 62 aujourd’hui. Une réforme qui serait effective dès 2022 et qui s’appliquerait dès la génération née après 1961 (à 62 ans et demi) et pleinement pour celle née à partir de 1964.

Il s’agit d’une très grande injustice pour les carrières longues et les métiers pénibles (l’espérance de vie en bonne santé d’un ouvrier est de 59 ans). Le gouvernement fait le choix de la brutalité alors même que tant de salariés et de jeunes ont déjà été frappés lourdement par la crise sanitaire et sociale, avec une forte augmentation du chômage des jeunes et des seniors de plus de 55 ans.

Le pouvoir nourrit la désespérance

Gouverner contre les syndicats, gouverner contre les organisations professionnelles, gouverner en dépit des attentes populaires, gouverner en ignorant les laissés-pour-compte pour les soumettre à la volonté des puissances financières est non-seulement injuste, mais aussi dangereux. Emmanuel Macron fait le choix de déchirer le contrat social et républicain qui nous unit. C’est nourrir la colère, le désespoir et la défiance dans nos institutions, comme vient de l’exprimer l’abstention massive de nos concitoyens.

Avec les députés communistes, je suis pleinement mobilisé pour mettre en échec ces mesures scandaleuse, qui visent à affaiblir les droits collectifs. Je mettrai toute mon énergie pour faire grandir à gauche une alternative à ces logiques. •

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