Prise en charge des fauteuils roulants
Monsieur le député Stéphane PEU alerte Madame la Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées sur la prise en charge financière des véhicules pour handicapés physiques.
Se doter d’un tel matériel qu’il s’agisse d’un fauteuil roulant à propulsion manuelle ou électrique, verticalisateur ou tout autre type de véhicule se révèle pour bon nombre de personnes en situation de handicap être un véritable luxe. Elément pourtant indispensable à la vie quotidienne, ses véhicules souffrent d’une faible prise en charge financière par le système général actuel composé du triptyque : Sécurité sociale, Maison départementale des personnes handicapées et le fond départemental de compensation.
Il est ainsi très fréquent que cette prise en charge ne couvre que partiellement l’achat du véhicule engendrant un reste à charge bien trop important pour bon nombre de personnes handicapées. Une situation qui les contraint à s’endetter pour acquérir du matériel adapté, si ce n’est à reporter sine die cet achat avec de sérieuses conséquences sur la santé et l’inclusion.
Si l’assurance maladie est l’acteur qui couvre la plus grande part de la prise en charge (entre 395 et 960 € pour un fauteuil roulant manuel, entre 2700 à 3900 € pour un fauteuil roulant électrique et entre 1500 et 5200 € pour un fauteuil roulant verticalisateur), elle ne prend pas en compte l’adjonction souvent indispensable d’options permettant de répondre aux besoins du handicap, et qui représente généralement un surcoût de l’ordre de 50% du prix d’achat du fauteuil.
Monsieur le député sensibilisé sur le sujet par des habitantes et des habitants de sa circonscription en situation de handicap a été ainsi amené à constater par lui-même en prenant connaissance de nombreux devis de différents fournisseurs de cet immense problème dans la prise en charge financière d’une telle aide technique.
Aussi, Monsieur le député souhaiterait connaître les actions engagées par le gouvernement pour mettre fin à cette problématique qui touche près de deux millions de personnes dans le pays.
