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Soutien aux victimes de l’amiante

Monsieur le député Stéphane PEU alerte Monsieur le ministre des Solidarités et de la Santé sur l’avenir du Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante (FIVA).

Créé en 2000, le FIVA intervient dans les procédures d’indemnisation des victimes de l’amiante et de leurs familles. En 20 ans, plus de 100 000 personnes ont pu bénéficier de son soutien. Elles reconnaissent unanimement son efficacité – 99,5% des victimes se disent satisfaites de la qualité du service rendu par cet établissement public – et l’avancée sociale que sa création a constituée.

Or, il semblerait que dans le cadre d’une mission confiée à l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et à l’Inspection générale des finances (IGF) par les ministères des Solidarités et de la Santé et de l’Economie, des Finances et de la Relances, un rapprochement du FIVA et de l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (ONIAM) pourrait être envisagé.

Une perspective qui inquiète grandement les victimes de l’amiante et leurs familles qui craignent avec ce projet un retour à avant 2000 avec des procédures interminables.

En effet, certes le FIVA et l’ONIAM sont deux établissements publics situés dans le même immeuble à Montreuil-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, mais ils n’ont ni le même mode de financement ni le même mode de traitement des dossiers ni les mêmes critères d’indemnisation. Contrairement au FIVA dont la spécialisation « Amiante » permet un traitement rapide et centralisé, les dossiers de l’ONIAM sont très différents des uns des autres, traités par 23 commissions présidées par 23 magistrats, compliquant et ralentissant d’autant les procédures.

Si les associations de victimes de l’amiante reconnaissent qu’un rapprochement des fonctions supports peut être envisagé, la fusion de ces organismes leur est en revanche insupportable.
Une position que Monsieur le député soutient évidemment sans réserve.
Monsieur le député souhaite connaître la position de Monsieur le ministre des Solidarités et de la Santé sur cette hypothèse de travail.

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