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Question écrite à propos du dispositif de police de sécurité du quotidien (PSQ)

M. Stéphane Peu attire l’attention de M. le ministre de l’intérieur à propos du déploiement du dispositif de police de sécurité du quotidien (PSQ) et sur les réponses apportées à la hausse de la délinquance.

Il y a presque un an, le 8 février 2018, M. Gérard Collomb, alors ministre d’État, ministre de l’intérieur, lançait devant un panel de policiers, gendarmes, ministres et députés, la police de sécurité du quotidien. Cette nouvelle « police de proximité » doit contribuer à la réduction drastique de la délinquance dans des quartiers dit sensibles. Pour cela, les services du ministère de l’intérieur ont sélectionné, sans grande transparence, 30 zones dénommées de « reconquête républicaine ». Ainsi, dans ces quartiers prioritaires des effectifs supplémentaires seront affectés dans l’optique de renforcer les fameuses brigades anti-criminalité et les brigades spécialisées de terrain.

À la grande surprise de M. le député, la Seine-Saint-Denis, département dont le taux de délinquance est plus élevé qu’ailleurs, n’est que très peu concernée par le dispositif. En effet, seul un quartier de 20 000 habitants (sur les 870 000 concernés par la PSQ) a été retenu pour faire partie de l’expérimentation. Selon M. le député, cette mise à l’écart du 93 peut s’apparenter à une discrimination et est totalement injustifiée.

Il souhaiterait connaître la raison de cette mise au ban, décidée en dépit du rapport parlementaire « la République à reconstruire » pourtant alarmant, et savoir également s’il est prévu d’élargir le dispositif et d’envisager une prise en compte réelle de la Seine-Saint-Denis.

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