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Grève de nettoyage à la SNCF

La SNCF doit intervenir auprès de son sous-traitant pour sortir du conflit.

Jeudi 30 novembre au matin, j’étais sur le parvis de la gare RER D de la Plaine-Saint-Denis pour soutenir les salariés de nettoyage des gares SNCF des lignes nord de l’Île-de-France. Ces salariés du groupe ONET, prestataire de la SNCF, sont en grève depuis le 2 novembre pour leurs conditions de travail. Ils réclament notamment une prime de panier repas de 4 euros par jour, soit une augmentation de 2,10 euros, et le maintien de l’effectif actuel par l’embauche des CDD en CDI.

Après un mois de grève du nettoyage, les gares sont dans un état de saleté intolérable pour les usagers. L’entêtement de la SNCF et du groupe ONET à ne pas vouloir accéder aux demandes légitimes de ces salariés est incompréhensible et lourd de conséquences pour les usagers.

Alors que la SNCF menace de demander l’évacuation des piquets de grève par la force publique, il aurait été plus juste et plus efficace qu’elle exige de son prestataire qu’il respecte les droits des agents de nettoyage. En lui rappelant par exemple que la somme allouée aux salariés par les employeurs pour frais de repas peut atteindre 9 euros s’ils sont pris hors les locaux de l’entreprise

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