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Adieu Ludo

Mais tu nous as fait quoi Ludo ? Cette fois-ci, elle n’est pas drôle ta vanne.

Mourir à 38 ans, quelle injustice !

Je savais ta santé précaire. C’est peut-être parce que tu savais ta vie fragile que tu lui donnais cette intensité.

S’il n’y a pas de générosité sans la curiosité des autres alors tu étais très, très … généreux.

Tu avais le respect des anciens et l’amour des enfants.

Tes infos sur la ville auraient fait pâlir n’importe quel commissaire des Renseignements Généraux.
Non seulement tu savais tout, tu voyais tout, tu étais partout mais tu mettais des mots et des formules sur les personnages et les situations avec acuité et humour.

Tu avais la tchatche, la belle tchatche, celle de la rue, du peuple, de la banlieue. Une tchatche qui aurait pu nourrir avantageusement des dialogues de films.

Tu n’étais pas seulement un tchatcheur, la mascotte de Saint-Denis comme disent certains mais également un citoyen impliqué.

Tu dévorais la presse et tu te captivais pour les tourments de notre société et de ce monde qui ne tourne pas rond. Tu en parlais et tu agissais : des maraudes la nuit pour aider les SDF ou les repas de solidarité pour les plus démunis que tu servais comme bénévole, tu ne ménageais pas ta peine sans jamais dire un mot de tes propres souffrances.

Comment mieux résumer ton amour pour Saint-Denis et ton engagement autrement que par une de tes formules citées dans le portait que le JSD t’a consacré : « Ici on préfère être à dix pour partager des pâtes que tout seul à manger du caviar».

Saint-Denis est triste. Elle perd l’un de ses enfants les plus singuliers et attachants.

Salut Ludo. On va poursuivre en pensant à toi.

Stéphane (« mon député » comme tu aimais me le dire)

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